jeudi, octobre 11, 2007

Les textes en rapport avec l'Orphisme primitif sont rarissimes !


Depuis l'assassinat d'Orphéus, dès l'origine de cette religion chantée qui avait son origine au "pays des purs", en Thrace, dans le nord de la Grèce, une persécution et une volonté d'effacement de toute trace de ce culte mythique en ont été les conséquences.

Que nous reste-t'il? Des tablettes retrouvées dans les tombeaux primitifs, quelques très rares récits, comme ceux des disciples de Pythagore, de ceux qui ont survécu à l'incendie criminel de la secte à Crotone.

Et pourtant, l'influence de l'Orphisme ne peut plus de 3000 ans après s'effacer. Pourquoi? Parce qu'elle est présente dans des textes majeurs comme les Poèmes d'Homère, mais aussi le 4e Évangile, celui de Jean le mystique et plus surprenant encore dans certains versets du Coran.

Oui, les hommes se souviennent des chants d'Orphéus dans leur mémoire collective. Là, sur les montagnes sacrées de Thrace, c'était l'appel à la lumière, à la vie, au respect des droits des hommes, à leur dignité, au refus de tout obscurantisme, l'appel aux sciences, à la connaissance, et plus que tout l'appel à l'amour universel qui s'était élevé de façon sublime, inégalée jusqu'aux sermons sur la montagne de Jésus Christ. Oui, les hommes se souviennent de cela.

Homère, en chantant les aventures d'Achille, le Roi de Phthie, le Péléide, l'Eacide, élevé par le centaure Chiron et par Phénix, savait qu'il marchait sur les sentiers lumineux éclairés par l'esprit divin d'Orphéus.